mardi 9 décembre 2008

TOP 20 - Numéro 15

Soulcalibur représente la plus grosse claque technique de ma vie de joueur. Imaginez vous, je passe de la N64 à la Dreamcast via ce monstre de la baston 3D. Soulcalibur justifiait à lui seul l'achat de la toute dernière console de Sega. La console impressionnait vraiment sur le point technique avec des titres tels que Sonic Adventure, House of the Dead 2 et bien sûr notre numéro 15 du classement, en fer de lance.

Graphiquement, on atteint alors des sommets. Les textures sont les plus fines jamais vues sur un jeu console, les effets de lumières flatent la rétine et l'animation des combattants rend le jeu vivant et les duels encore plus violents. Soulcalibur, c'est pas Tekken, ici, on se bat avec des armes blanches bien tranchantes. Bâton, nunchaku, katana, épée et hâche monumentales... Les personnages sortent presque tous du lot : un chevalier maléfique, un dandy à la méche d'Elvis, une jeune chinoise effrontée, un samouraï mal rasé, un démon des enfers, une jeune combattante Grec en (très) courte jupe, un aveugle qui se tord dans tous les sens, un pirate acharné... un beau casting.

Les musiques et différents stages ne sont évidemment pas en reste. Se pourfendre à coup d'épée avec comme fond un lugubre château médiévale et une musique symphonique poignante, ça le fait grave. Soulcalibur est absolument parfait. On s'éclate, on pleure tellement c'est beau et on se réecoute les musiques dans les options. Bien sûr, Soulcalibur se révèle exigeant et maîtriser totalement un personnage peut prendre énormément de temps. Néanmoins, un débutant pourra autant s'amuser (même si au final, sa gamme de coup ne varie pas vraiment) qu'un expert, c'est aussi une des forces du jeu.

Pour terminer, vous avez deviné, une bonne vidéo de 10 minutes qui présente le classique mode arcade. A demain pour le (ou les...) numéro(s) 14 du TOP.


1 commentaire:

Dan a dit…

Ce qui était vraiment sidérant avec ce titre, c'était de le comparer avec sa version d'origine. J'y ai longtemps joué en arcade et contempler son adaptation console, boostée par les capacités de la Dreamcast fut monumental.