jeudi 25 décembre 2008

TOP 20 - Numéro 2

Hé oui, nous arrivons tout doucement à la fin de notre magnifique top 20, il fallait bien que ça arrive un jour... malgré tout, je vous promets d'autres "top" et peut-être même "flop" made in Neonitrus pour très bientôt.

Aujourd'hui, place à 2 énormes jeux, 2 mythes, 2 pierres angulaires du jeu vidéo, j'ai nommé : The Legend of Zelda Ocarina of Time et Majora's Mask.

Quand Ocarina est sorti en 1998, c'était le raz-de-marée, le jeu à avoir coûte que coûte pour les possesseurs de N64, à tel point qu'il fût difficile de se le procurer directement à sa sortie. J'ai moi-même dû attendre un bon mois et le réserver pour enfin l'obtenir. Entre temps, j'avais loué le jeu et avais donc pu apprécier les 3 premiers donjons. Seuls ceux qui attendaient le jeu comme moi peuvent comprendre ce que je raconte en évoquant cette étrange ambiance qui régnait à sa sortie. Le jeu était acclamé par la presse et presque considéré comme le meilleur. Mais pas seulement le meilleur des zeldas, non, le meilleur jeu de tout les temps!

Zelda était donc bien LA révolution du jeu d'aventure tant attendue. Commencez une partie et laissez faire... le charme produit par le jeu fait que Zelda s'installe dans votre vie et ne vous lache plus jusqu'à ce que vous le terminiez. Et quand arrive enfin ce moment, un sentiment étrange s'empare de vous, un mélange de fierté (pour avoir sauvé Hyrule) et de tristesse, car vous savez que plus jamais vous ne revivrez l'aventure avec une telle intensité. Ceux n'ayant rien éprouvé en regardant la séquence de fin peuvent retourner jouer à Call of Duty ou Need for Speed...

Il faut dire qu'Ocarina accumule les superlatifs : beau, long, maniable, envoûtant, profond, complexe, amusant, varié, passionnant etc... Rien n'a été laissé au hasard (mis à part le scénario assez bancal, mais la série n'est pas réputée pour ça...). On prend du plaisir à se promener dans Hyrule, rappelez-vous : le ranch Lon-lon, le lac Hylia et son stand de pêche, la caverne Zora et sa chute d'eau, la place du marché et ses ruelles, le village cocorico et son cimetière... autant de lieux cultes inoubliables.

Rappelez-vous aussi des donjons... l'arbre mojo en guise d'introduction, la caverne dodongo, le stressant Jabu-Jabu, l'étrange mais magnifique temple de la forêt, le féroce temple du feu, l'agacant temple de l'eau etc... Mais il ne faudrait pas oublier les personnages atypiques que l'on rencontre au fil de l'aventure : Les sympathiques Gorons, Igor le fossoyeur, Ingo, Talon et Malon du ranch, la princesse Ruto, notre petite Navi et notre fidèle Epona...


Majora's Mask lui (sorti en 2000, à la même époque que la PS2 en europe), plonge le brave Link dans une aventure beaucoup plus sombre et torturée. Ici et pour une fois, le scénario est un tantinet plus original. Il nous confronte à la Lune qui menace de s'écraser sur la plaine Termina (oui, ça ne se passe pas à Hyrule) suite à une malédiction levée par SkullKid et son étrange masque. Il faut savoir que les masques ont une importance capitale dans le déroulement du jeu. Secondaires voir gadgets dans Ocarina, les masques de Majora permettent de se transformer en Goron, en Zora, etc, indispensable pour certains donjons.

Comme je le disais, Majora distille une atmosphère nettement moins conte de fée qu'Ocarina. La mort et la souffrance (via les différents masques) se font beaucoup plus présents et font de Majora's Mask un jeu mélancolique et touchant. Rien que par sa bande-son et les personnages qu'on croise, Majora sort du lot et se démarque d'Ocarina. Il n'aurait pas été intéressant, pour un second épisode sur N64, de se retrouver avec un Ocarina prime. Bravos donc à Nintendo d'avoir sû renouveler l'expérience d'une si belle manière.

En vidéo, l'intro complète de Majora's Mask. Enjoy!




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