samedi 20 décembre 2008

TOP 20 - numéro 6

The Elder's Scroll IV Oblivion constitue certainement ma 2ème plus grosse claque technique, après le choc Soulcalibur à l'époque Dreamcast. Je venais de me procurer la 360 et Oblivion a donc été mon premier jeu pour la console. Je considérais risqué d'acheter Oblivion étant donné ma déception face à Morrowind, le 3ème opus de la série. Ne pas accorder de seconde chance à Bethesda (les dévelloppeurs) aurait été une grave erreur de ma part.

L'action se déroule désormais dans la province de Cyrodiil, jolie contrée boisée et vallonnée, peuplée de dangereux ennemis et d'étranges personnages. L'aventure commence quand des gardes, accompagnés de l'empereur Uriel Septim, viennent vous libérer de votre cachot soutterain (un grand classique du genre en tant qu'intro de RPG). Ce dernier, à sa mort, va alors vous donner un objet à transmettre; la quête principale débute. Une fois dehors, on apercoit (à part l'énorme étendue et la qualité graphique) juste en face la cité impériale et sa tour des mages, visible à plusieurs kilomètres de distance et qui peut parfois servir de repère.

Parlons un peu du système de jeu. Oblivion est un action-rpg en vue subjective. Cette fois, on ne compte plus sur la chance pour frapper (cf Morrowind), ici, les coups sont portés et touchent l'ennemi, ce qui s'avère moins frustrant. Rappelez-vous, dans Morrowind, il fallait 10 minutes pour terrasser un crabe. Un bouton de coup, un bouton pour parer avec son bouclier (quand on en possède un), un bouton pour balancer ses magies, un pour sauter, un autre pour les actions contextuelles et enfin, ceux pour accéder aux menus (à la navigation aisée et intuitive). Le gameplay est addictif et on ne compte pas les heures. On se promène, on discute, on achéte des armes et des potions, on fait progresser son avatar, on loue une chambre à l'hôtel, on s'enfonce dans la forêt, dans les grottes, les donjons... il y a toujours quelque chose à faire dans Oblivion. En plus de la quête principale, on trouve une multitude de quêtes annexes, parfois rigolotes, parfois violentes (aaah la confrèrie noire), parfois même burlesques. Sans compter les quêtes associées aux guildes...

Grâce aux voix jouées et intégralement en français, l'immersion est totale. Chaque personnage vit sa vie et a son propre caractère. Certains PNJ sont bienveillants, chaleureux, d'autres déprimés ou aggressifs. Ceux-ci pourront changer de comportement vis-à-vis de l'état de votre personnage ou de sa réputation. Chaque villes possèdent son ambiance et son style architectural (du nordique avec maison en bois au gothique à pierre noire). Le seul petit défaut peut se trouver dans le faible nombre de pistes que composent la bande-son. On entend trop souvent les mêmes thèmes (bien que plaisants).

Pour vous donner une idée concrète des possibilités du jeu, mon personnage est devenu vampire, il doit donc s'alimenter en sang frais régulièrement sous peine d'être affecté par les rayons du soleil (mais il peut voir dans l'obscurité totale). C'est aussi un habile voleur qui s'introduit dans les demeures grâce à son passe-partout. Après tout ses méfaits, il est devenu riche et possède quelques propriétés dans la région. Mais une fois son armure enfilée, il devient alors un redoutable guerrier craint de tous et n'a donc pas peur d'aller au charbon ni de parcourir les plus lugubres donjons. Tout ça en + de 120 heures de jeu...

Vous avez terminé Oblivion et en avez marre des forêts? Essayez donc l'extension "The Shivering Isles", qui s'ouvre sur un autre univers, beaucoup plus sombre et bizarres que les terres de Cyrodiil. Les personnages rencontrés y sont tous inquiétants (Sheogorath en tête) et la quête principale est vraiment sympa. C'est d'ailleurs une review de cette fameuse extension qui vous attend dans la vidéo du jour.


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