jeudi 9 octobre 2008

Génération entreprendre

Ce soir, je me suis rendu à "génération entreprendre" (imagix), sans trop savoir à quoi m'attendre en fait. Je savais qu'un "show" était prévu de la part d'un conférencier québécois nommé Martin Latulippe (un pur nom québécois) et que la soirée serait animée par une journaliste de la rtbf. Si je m'attendais à un tel bazar...

Rassemblé dans une salle (la 14 je pense) moderne et propre (pour une fois) d'Imagix et après une bonne heure de présentation sur différents entrepreneurs, le "show" de Latulippe (mais quel nom...) pouvait commencer. Ce type est fou mais assez génial. Dur dur de résumer son discours très énergique dans un pauvre article de blog, mais ce mec pourrait remotiver une veuve unijambiste déshéritée sourde muette.

Il nous a raconté comment il en était arrivé là, les personnes importantes rencontrées au cours de sa vie, son chemin, ses méthodes de motivations etc... Vient alors le moment où il demande à une personne du public de venir devant l'assistance et de raconter toutes ces choses "qui pourraient nous empêcher de réaliser nos rêves et envies". Vous imaginez le gros stress dans la salle. Je me dis "vite vite, penser à des éléments de réponses au cas où ça tombe sur moi". Mais ce type est malin, il s'amuse avec le public et ses ressentis. Il se retourne, compte jusqu'à 10 en pointant du doigt une personne différente à chaque numéro, ce qui a le don d'angoisser encore davantage les gens. Finalement, il avouera que c'était uniquement un petit jeu avec le public et ne demandera à quiconque de déballer des conneries devant 300 pairs d'yeux.

Le type a fait lever l'assistance 3 fois en fin de discours. 1ère fois : il fallait imiter un individu classé 1 sur l'échelle de l'enthousiasme et serrer la main de son voisin en style "truite" (comprenez par là une main molle, sans conviction) comme il le disait si bien. 2ème fois : tout le contraire, 8 sur la même échelle et dire bonjour à son voisin avec un ton nettement plus encourageant. 3ème fois : sauter de joie et célébrer un évenement fictif (la victoire d'un match par exemple) avec en fond sonore "it's my life" de Bon Jovi.

Fin du speech, soirée amusante et étonnante, retour maison. Au final, "génération entreprendre" aura + servi à remotiver les troupes qu'à fournir de réelles informations sur la création d'entreprise.

Dédicace à Dany : le mini-poulet, bien que pauvre en chair, se laissait joyeusement déguster.

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