La Chronique de Necrophendius

Pour continuer dans ma lancée des bons jeux restés dans l'ombre, si je parle de survival horror, on pense tout de suite à Resident Evil, Alone in the Dark pour les plus vieux, ou même Dino Crisis. Pourtant, Eternal Darkness : Sanity's Requiem pourrait sans problème rivaliser avec les plus grands et ce, pour plusieurs raisons.

Développé par les petits gars ayant donné Blood Omen: Legacy of Kain et Metal Gear Solid: The Twin Snakes, le jeu se veut classique en matière de gameplay (plutôt rigide d’ailleurs) et moyens au niveaux des graphismes. Mais ce qui fait vraiment sa force, c'est avant tout l'ambiance qui se veut plus oppressante que dans d'autre jeux du genre et pour une raison simple : le CD se fout de nous en permanence ! En plus d'avoir un scénario excellent nous demandant de découvrir les secrets cachés derrière un livre traversant les âges (nous jouons plusieurs personnages sur plusieurs époques), nous possédons en plus des classiques barres de santé et de mana, un jauge de santé mentale qui se vide au fur et à mesure qu'il nous arrive des trucs "pas normaux". Or, une fois vide, notre héros est victime d'hallucinations plus ou moins graves (allant de la vision de sa propre mort au message nous disant que nous venons d’effacer notre sauvegarde au lieux de l'enregistrer juste avant un boss).

Cependant, plusieurs règles sont à respecter : Ne pas jouer avant 10 heures du soir, être au calme et surtout dans le noir. Ce genre de truc, ça se joue pas, ça se subit.